Dès l’âge de 7 ou 8 mois, l’enfant est capable de saisir des objets et les porter à sa bouche. Cela est généralement le signe qu’il est sur le chemin de l’exploration. Par ce geste, il découvre ou expérimente diverses sensations, maîtrise la forme des objets et leur texture. Cependant, en matière d’alimentation, certains parents hésitent encore, pour diverses raisons, à laisser leurs enfants se débrouiller tout seul. Pourtant, lâcher prise leur est très bénéfique. Voici pour vous quelques bienfaits de l’autonomie pendant les repas.
L’autonomie lors du repas pour le développement de leur motricité
Si vous faites partie de la catégorie des parents très actifs en journée, il est important que votre enfant acquière très tôt son autonomie alimentaire. Cela vous rendra libre de vaquer à vos contraintes professionnelles. Si vous êtes employé dans une société, par exemple, un enfant autonome pourra sans crainte être déposé en creche d’entreprise proche du domicile. De plus, cette habitude pourra vous aider à prévenir d’éventuels retards de développement.
Le repas est un moment favorable pour que les enfants développent leur motricité. En effet, pendant ce laps de temps, ils sont amenés à manipuler les aliments. Bien que la motricité soit un phénomène lié à la maturation cérébrale, ce mouvement peut les aider à acquérir une coordination œil-main-bouche. Cela peut même avoir un effet bénéfique pour leur cerveau.
L’autonomie alimentaire : un premier pas dans l’apprentissage de l’autonomie générale
Il est vrai que l’âge d’acquisition des différentes compétences motrices varie d’un enfant à un autre. Toutefois, laisser votre bébé s’exercer à l’autonomie alimentaire peut l’aider à développer ses habiletés dans bien d’autres domaines. Nombreux sont ces parents qui portent assistance à leurs petits pour tout et n’importe quoi. La conséquence d’une telle habitude est que l’enfant, même en grandissant, est incapable de s’en sortir pour de petites tâches. Il peut être parfois maladroit, avoir des difficultés à coordonner ses gestes ou à mener des activités comme le coloriage, le dessin, etc.
Permettez à votre bébé d’essayer, c’est forcément bénéfique pour lui. Même s’il en met partout et cela est une possibilité, s’il patouille, salit ou fait beaucoup de dégâts, il s’améliorera. Ainsi, avec un peu d’exercices, ces moments de repas deviendront pour vous et votre champion, de véritables occasions de partage. Par ailleurs, l’autonomie lors du repas contribuera à rendre l’enfant plus intelligent. Par ces petits échecs à atteindre sa bouche et ses multiples tentatives, il apprendra le sens de l’effort. Cela est sans compter les nombreux bienfaits sur son estime et sa confiance en soi quand il se retrouvera parmi ses semblables.
Comment développer l’autonomie lors du repas chez les plus petits
Certains gestes participent à rendre l’enfant plus autonome lors des repas. Nous en avons dénombré quelques-uns pour vous accompagner pendant le processus. Ceux-ci pourraient même l’aider à mieux s’en sortir une fois en crèche d’entreprise, entouré de ses camarades.
La première étape est de lui acheter une table dès qu’il sera en mesure de s’y installer par lui-même. Nous précisons toutefois que cette étape dépend de chaque enfant. Ainsi, dès que ce sera l’heure de le nourrir, vous n’aurez qu’à y poser son assiette. Aussi, lors des repas de famille où tout le monde passe à table, il pourra en faire autant et imiter les adultes pendant que ceux-ci mangent.
Certains spécialistes recommandent de laisser boire les petits à la tasse dès qu’ils ont passé un an. Offrez-leur des couverts adaptés à leur âge et encouragez-les à s’en servir en leur montrant comment faire. Au début, il est probable qu’ils aient du mal avec la cuillère, mais peu à peu, ils trouveront l’équilibre. Laissez-les prendre du plaisir et surtout réaliser leurs mouvements à leur propre rythme. N’oubliez pas qu’il s’agit d’une phase d’apprentissage, l’échec lui servira de leçon pour les prochaines fois.